Mutuelle maternité : quelles garanties pour une femme enceinte ?
La grossesse est un moment clé en matière de santé, et il est important de ne pas négliger la couverture des soins par une mutuelle adaptée à votre maternité. En effet pendant neuf mois les consultations et les analyses se succèdent, jusqu’à l’hospitalisation lors de l’accouchement, ce qui représente un coût non négligeable.
Les précautions à prendre à l’annonce d’une grossesse
Le régime général de Sécurité sociale couvre particulièrement bien les frais liés à la maternité en France. Dans un premier temps, dès que la grossesse est avérée, une déclaration doit être faite auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) durant le premier trimestre. Une fois cette formalité réalisée, la Sécurité sociale prendra en charge quasiment toutes les dépenses en lien avec les examens obligatoires. Les deux premières échographies sont prises en charge jusqu’à 70 %, les suivantes à 100 % du tarif de convention. La prise en charge totale concerne également tous les autres actes obligatoires, tels que les consultations chez une sage femme, un gynécologue, ou un médecin généraliste.
Cependant, même si les femmes enceintes sont très bien suivies en France, quelques frais peuvent néanmoins subsister à leur charge. C’est à ce moment-là qu’il est impératif de souscrire une assurance santé qui prendra le relais et évitera des dépenses trop lourdes pour la famille. Les titulaires d’une mutuelle familiale – mutuelle qui couvre les parents et les ayants droits, c’est-à-dire conjoints et enfants – peuvent aussi se renseigner pour adapter leurs garanties à la perspective d’une nouvelle grossesse.
Dans certains cas particuliers et dans le cadre de certaines procédures complexes, une complémentaire santé couvrant bien les soins liés à la maternité peut être d’un grand secours. C’est notamment le cas pour des procédures coûteuses comme les fécondations in vitro.
Une mutuelle maternité pour garantir tous les remboursements
Même si les consultations prénatales sont la plupart du temps entièrement couvertes, il est nécessaire de souscrire un contrat ou de demander un devis à son assureur santé pour revaloriser les garanties si les visites ont lieu chez des praticiens appliquant des dépassements d’honoraires. En effet, les médecins ayant adhéré à une convention de secteur 2 pratiquent des dépassements d’honoraires raisonnables, tandis que les médecins du secteur libre fixent leurs honoraires sans encadrement.
Outre les honoraires d’une sage femme, d’un gynécologue, ou d’un médecin généraliste, il faut anticiper tous les frais liés à l’hospitalisation. Le forfait journalier hospitalier n’étant pas pris en charge par la Sécurité sociale, le remboursement revient à la complémentaire santé. Ce forfait journalier couvre les frais d’hébergement et les frais d’entretien liés au séjour à la maternité. Pour celles qui souhaitent bénéficier d’une chambre individuelle, c’est également la mutuelle santé qui interviendra à hauteur des garanties souscrites, tout comme l’obtention d’une télévision dans la chambre.
Frais liés à la maternité : une mutuelle classique est-elle suffisante ?
La souscription d’une complémentaire santé nécessite souvent une certaine anticipation. En effet, bien souvent les garanties ne prennent pas effet immédiatement et il faut tenir compte d’un délai de carence. Certains assureurs néanmoins commercialisent des contrats sans délai de carence, ou limitent ce délai à un nombre de pathologies limitées.
Enfin, il est impératif de s’assurer que les soins postnatals seront bien remboursés. Il en est de même pour tous les soins apportés au nourrisson, qui devra lui aussi être couvert pour les consultations et vaccins obligatoires dans les premiers mois de sa vie. En outre, certaines mutuelles proposent la mise à disposition d’une aide ménagère afin d’épauler la jeune maman dans son quotidien.
Bon à savoir : certaines complémentaires santé donnent la possibilité de bénéficier d’un forfait de naissance, qui sera versée après l’accouchement. La demande est à effectuer directement auprès le l’assureur, en lui faisant parvenir soit un acte de naissance, soit une copie du livret de famille. Le montant de cette prime varie en fonction des garanties souscrites.